Portrait d’un employé: Jean-François Ménard

30 octobre 2020

Employé Kezber - Analyste affaires

Nom : Jean-François Ménard
Originaire de : Sherbrooke
Fonction chez Kezber : Analyste d’affaires

Qui est Jean-François Ménard?
Je m’appelle Jean-François Ménard et d’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours voulu travailler en programmation informatique. Déjà au primaire, avec des amis, je réalisais des petits programmes sur un Commodore 64. J’ai continué au secondaire en concentration Science-Informatique, puis j’ai fait ma technique en informatique au Cégep de Sherbrooke et enfin, mon BACC en informatique à l’Université de Sherbrooke. Cela fait maintenant 16 ans que je suis à l’emploi de Kezber. En dehors du travail, il y a ma petite famille qui m’occupe pas mal, j’ai trois enfants en bas âge (7, 5 et 3 ans) et dans mes temps libres, je joue au hockey balle, m’entraines et regarde des séries télé!

Parle-nous de ton bagage professionnel avant d’arriver Chez Kezber

À la fin de ma technique au Cégep, j’ai été engagé comme stagiaire, puis comme employé par une entreprise d’ingénierie afin d’y faire du développement informatique interne. À l’Université j’étais dans le programme coopératif, qui m’a permis de faire trois stages dans les régions de Montréal et Laval. J’ai terminé mes études en 2002, ce qui a coïncidé avec l’éclatement de la bulle technologique du début des années 2000. Je me suis donc retrouvé dans un marché rempli de seniors, saturé et sans « réelles » expériences sur mon C.V.

Ma recherche d’emploi comme programmeur n’aboutissait à rien. J’ai donc commencé à faire du soutien technique à domicile, pour finalement obtenir un contrat temporaire comme technicien informatique pour un centre d’appel. J’ai profité de mes pauses et périodes de diner pour apprendre par moi-même la programmation web (PHP).

Mon contrat au centre d’appel n’a pas été renouvelé et j’ai dû retourner au soutien à domicile et à la recherche d’un emploi. Lors de mes recherches, je suis tombé sur deux jeunes entrepreneurs sherbrookois qui se cherchaient un associé programmeur. Je me suis joint à eux pour fonder un site web de petites annonces qui avait un modèle pour concurrencer le leader de l’époque : Lespac.com.


Quelles ont été les étapes pour te trouver un emploi chez Kezber?
L’aventure pour fonder le site web de petites annonces m’a permis de prendre de l’expérience en programmation web, mais pas de vivre uniquement de celle-ci. Après environ un an, j’ai donc repris les recherches d’emplois pour me trouver un travail en tant que salarié. C’est là que j’ai vu l’offre d’emploi de Kezber. Quelques jours plus tard, je passais en entrevue devant le directeur du développement et le propriétaire, Alan Kezber.

Je n’avais jamais fait de .NET avant, qui était la technologie de programmation privilégiée par Kezber. Revenu à la maison j’ai commencé à m’informer sur le .NET et à faire des tutoriels. J’ai été convoqué à nouveau le lendemain, pour ce que je pensais être une deuxième entrevue, mais finalement c’était pour m’annoncer que j’avais le poste. Je suis reparti de là avec un livre prêté concernant le .NET pour continuer à me former! Malgré le fait que je ne maîtrisais pas parfaitement le langage utilisé chez Kezber, ils ont cru à mon potentiel. On m’a offert un plan d’encadrement ainsi que tous les outils nécessaires pour parfaire mes connaissances et devenir l’analyste que je suis aujourd’hui. C’est à ce moment que j’ai réalisé à quel point Kezber est une entreprise bâtie par des humains pour des humains!


Pourquoi Kezber?

Il y a deux choses principales qui m’ont attiré chez Kezber à l’époque. La première était d’avoir l’occasion de travailler dans mon domaine à Sherbrooke. À ce moment-là, il n’y avait pas énormément de compagnies embauchant des programmeurs en région. Ayant vécu à Montréal lors de mes stages et étant « un petit gars de la campagne », j’ai réalisé que la vie dans une grosse ville comme Montréal n’était pas pour moi.

La deuxième raison était (et c’est toujours le cas) l’orientation technologique de Kezber. À une époque où la majorité des entreprises étaient encore dans des applications pour « desktop » et des solutions en Access nous, nous développions déjà des technologies web!

Ce qui m’attire chez Kezber, encore aujourd’hui, c’est la culture d’entreprise. Kezber s’efforce de garder une ambiance d’entreprise familiale malgré la croissance qu’elle connait. Il y a aussi les possibilités d’avancement, desquelles je suis un bon exemple, et les politiques en lien avec la conciliation travail-famille, comme notre politique de télétravail par exemple.


Quelles sont les différences professionnelles et culturelles entre Kezber et tes emplois précédents?
Mes trois principaux emplois avaient des cultures complètement différentes. J’ai connu une ambiance très « fonctionnaires syndiqués », avec un respect à la lettre des heures de travail et de pauses, sans compter le manque de volonté de changer les choses existantes (du moins du côté du “help desk” où j’étais).

J’ai également connu l’autre extrême avec mes associés lorsque nous avons fondé le site web de petites annonces. Nous étions seulement trois dans notre petit local loué au centre-ville de Sherbrooke, tous sortis de l’école depuis peu. C’était une ambiance assez “étudiante”, avec mes associés qui n’hésitaient pas à aller jouer au golf sur les heures de travail. 

Chez Kezber j’ai trouvé l’équilibre d’une ambiance à la fois professionnelle et familiale, où l’on s’efforce de rester à l’affut des dernières avancées technologiques et où chacun peut amener ses suggestions pour contribuer à l’évolution de la compagnie.


Depuis ton arrivé, comment est-ce que la compagnie a évoluée?
Quand je suis arrivé en 2004, Kezber était situé dans un petit local au demi-sous-sol d’un édifice de la rue King à Sherbrooke (1650 rue King Ouest). À l’époque nous n’étions que 15 employés, malgré cela l’espace était assez restreint! Il n’y avait qu’un seul technicien pour l’ensemble de la région de Montréal et son bureau était, en fait, chez l’un de nos clients.

En 2006, nous sommes déménagés dans un quartier résidentiel de Sherbrooke. De l’extérieur ça pouvait ressembler à une maison, mais à l’intérieur c’était bel et bien aménagé en bureau, avec les départements de développement et d’administration au rez-de-chaussée et le département technique au sous-sol. La grosseur de la compagnie est restée relativement stable pour quelques années, jusqu’à un premier “boom” de croissance en 2013. Il s’en est suivi l’ouverture de 2 nouveaux bureaux pour couvrir les régions du Grand-Montréal et de Drummondville… et plusieurs réaménagements du bureau de Sherbrooke pour tenter d’agrandir de l’intérieur. Les embauches allant bon train, nous avons dû déménager dans notre magnifique bureau de Magog en août 2017.

Aujourd’hui, en 2020, nous avons adapté nos espaces de travail pour être sécuritaires et préventifs dans la situation de la COVID-19 en plus d’offrir à tous les employés la possibilité de faire du télétravail à temps plein. Avec trois enfants et la fermeture des écoles en début d’année, je dois avouer que le télétravail m’a permis de faciliter ma conciliation travail-famille.


Et toi, comment as-tu évolué chez Kezber?

J’ai énormément grandi chez Kezber, autant du point de vue professionnel que personnel. Kezber fait confiance à ses employés et les aide à progresser dans leur carrière. À titre d’exemple, lors de mon arrivée, Kezber n’a pas hésité à me fournir les outils et les formations nécessaires pour progresser à mon rythme. Je me suis rapidement taillé une place comme programmeur analyste et lorsque j’ai annoncé que je souhaitais parfaire mon savoir pour devenir analyste d’affaires, la compagnie m’a soutenu et m’a aidé en développant un plan de carrière pour y parvenir.


Que faisais-tu en tant que programmeur analyste?
Dans mes années en tant que programmeur analyste j’ai joué différents rôles. Le principal était le développement d’applications et de sites web. J’ai aussi participé à l’évaluation de projets, agi à titre d’aide aux ventes et fait du support de développement.


Quels sont les défis spécifiques à ce type d'emploi et quels conseils peux-tu donner?
Je dirais que le principal défi pour un programmeur analyste est d’arriver à bien estimer les tâches à réaliser. Pour ma part, j’étais souvent trop optimiste quand venait le temps d’évaluer une tâche. Je conseille donc de toujours demander un deuxième ou même un troisième avis à des collègues pour les tâches plus complexes à évaluer. Il arrive parfois que certains collègues aient en tête des détails auxquels nous n’avions pas pensé initialement.


Quelles raisons t’ont poussé à vouloir changer de poste?

À mes débuts chez Kezber, comme l’équipe était petite, chacun avait plusieurs responsabilités. Un programmeur faisait à la fois office d’analyste, de développeur et de chargé de projet. Avec une équipe grandissante et des rôles de plus en plus spécialisés, j’ai réalisé que je suis davantage intéressé par un rôle d’analyste d’affaires.


Quelles ont été les étapes pour avancer au nouveau poste d’analyste d’affaires?

J’ai d’abord rencontré mon directeur pour lui parler de mon intérêt pour le poste d’analyste. Nous avons, ensemble, bâti un plan de développement pour optimiser mes chances de réussite. Le tout s’est fait sur une plateforme de formations en ligne réservée aux employés. C’est via cette plateforme que j’ai suivi mes formations sur l’analyse d’affaires.

Par la suite, et tout au long de mon cheminement, j’ai été mentoré par des collègues qui ont de l’expérience en tant qu’analyste d’affaires. Ceux-ci m’ont soutenu et m’ont aidé à m’améliorer pour accélérer le processus.

Une fois la formation terminée, le directeur du département m’a assigné mes premiers mandats d’analyse pour valider mes acquis, avant que mon titre passe officiellement de programmeur-analyste à analyste d’affaires.


Maintenant, que fais-tu en tant qu’analyste d’affaires?
Mes principales tâches consistent à rencontrer des clients pour recueillir et comprendre leurs besoins et ensuite concevoir des solutions informatiques efficaces pour y répondre. De plus, il y a tout l’aspect de rédaction des documents de requis fonctionnels (communément appelés cahiers des charges) et leur mise en œuvre. Enfin, il y a également une partie de mon travail qui est dédié au support pour répondre aux questions pendant la réalisation du projet.


Quels sont les défis spécifiques à ce type d’emploi et quels conseils peux-tu donner?

Le principal défi est d’arriver à bien comprendre ce que le client veut et le “traduire” en solution technique efficace et abordable. Pour ça, il faut arriver à “parler le langage du client”, qu’il soit spécialisé en TI ou non. Il faut donc être ouvert d’esprit et très compréhensif sur la réalité et les défis quotidiens de nos clients.


Quelles sont tes plus grandes réalisations chez Kezber et de quoi es-tu le plus fier?
En fait, ce dont je suis le plus fier n’est pas un projet en particulier, mais l’évolution de ma facilité à entrer en relation avec la clientèle. À mes débuts j’étais le programmeur hyper timide, qui se cachait derrière son écran et ses écouteurs et qui redoutait de parler à des inconnus. Ça a beaucoup changé, surtout depuis la période où je m’occupais du support de développement. Bien qu’au début je détestais prendre le téléphone pour appeler un client, maintenant je n’ai aucun problème à appeler ou rencontrer un client potentiel pour poser des questions, même si je ne sais pas du tout à quoi m’attendre avant le premier contact. 


Un mot de l’équipe des ressources humaines

Le cheminement professionnel de Jean-François démontre bien qu’il est possible de progresser chez Kezber. Nous sommes tous très fiers de son accomplissement! Nous comptons accompagner les employés qui manifestent ce désir de progresser en leur fournissant les outils et le support nécessaires à leur réussite. Nous pourrons parvenir ensemble à vos objectifs, après tout, aller au-delà c’est dans notre ADN chez Kezber!

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